Mise en forme de la problématique
Nov. 8th, 2008 10:42 am Les recherches pour la rédaction de ce mémoire ont débuté dans l'optique d'inscrire le développement de la civilisation Yayoi sur l'archipel japonais dans le cadre d'un mouvement général de néolithisation de l'Asie Orientale, incluant l'adoption de la riziculture comme base du régime alimentaire et d'une architecture funéraire monumentale.
Il est rapidement apparu que la mise en place de la civilisation Yayoi correspondait à un phénomène bien plus complexe que celui de l'adoption d'une nouvelle économie de subsistence accompagnée d'une hiérarchisation de la société. Il est également devenu évident que les liens entre l'Asie du Sud-Est et l'archipel japonais à cette époque étaient trop lâches pour pouvoir parler de manière pertinente de courants d'influence. S'il existe une communauté culturelle pour toute l'Asie du Sud-Est, avec des liens clairs entre les îles et le continent, la masse de l'État chinois (des États chinois) semble être un obstacle infranchissable en ce qui concerne la diffusion des éléments de la culture néolithique de l'Asie du Sud-Est vers l'archipel japonais et la péninsule coréenne. Les points communs entre ces deux communautés néolithiques relèvent plus d'une convergence évolutive fortuite que d'une diffusion du Néolithique d'un ensemble vers l'autre.
La problématique de ce mémoire reste d'inclure la civilisation Yayoi dans un ensemble culturel plus grand, en considérant l'épiphénomène qu'elle représente dans le cadre chrono-culturel plus large des relations entre l'archipel japonais et la péninsule coréenne, qui se développent longtemps avant l'adoption de la nouvelle civilisation sur l'archipel. Si la question principale sera de définir les origines de la civilisation Yayoi en examinant ses composantes, de nombreuses problématiques secondaires seront soulevées, concernant ses développements dans les diverses parties de l'archipel japonais et les différents phénomènes de diffusion dont elle est l'objet, l'importance relative des composantes indigènes et exogènes, les traces archéologiques qu'elles peuvent produire et les relations entre l'archipel japonais et la péninsule coréenne.
Il est rapidement apparu que la mise en place de la civilisation Yayoi correspondait à un phénomène bien plus complexe que celui de l'adoption d'une nouvelle économie de subsistence accompagnée d'une hiérarchisation de la société. Il est également devenu évident que les liens entre l'Asie du Sud-Est et l'archipel japonais à cette époque étaient trop lâches pour pouvoir parler de manière pertinente de courants d'influence. S'il existe une communauté culturelle pour toute l'Asie du Sud-Est, avec des liens clairs entre les îles et le continent, la masse de l'État chinois (des États chinois) semble être un obstacle infranchissable en ce qui concerne la diffusion des éléments de la culture néolithique de l'Asie du Sud-Est vers l'archipel japonais et la péninsule coréenne. Les points communs entre ces deux communautés néolithiques relèvent plus d'une convergence évolutive fortuite que d'une diffusion du Néolithique d'un ensemble vers l'autre.
La problématique de ce mémoire reste d'inclure la civilisation Yayoi dans un ensemble culturel plus grand, en considérant l'épiphénomène qu'elle représente dans le cadre chrono-culturel plus large des relations entre l'archipel japonais et la péninsule coréenne, qui se développent longtemps avant l'adoption de la nouvelle civilisation sur l'archipel. Si la question principale sera de définir les origines de la civilisation Yayoi en examinant ses composantes, de nombreuses problématiques secondaires seront soulevées, concernant ses développements dans les diverses parties de l'archipel japonais et les différents phénomènes de diffusion dont elle est l'objet, l'importance relative des composantes indigènes et exogènes, les traces archéologiques qu'elles peuvent produire et les relations entre l'archipel japonais et la péninsule coréenne.