berangere: (anthropo fun)
Carte et photos seront uploadées plus tard.

   Il est grand temps de commencer à parler un peu d'Okinawa. Malgré une activité archéologique assez importante, surtout compte tenu de la taille de l'île, la presse n'est pas terriblement prodigue en actualités. Mais ça ne peut pas faire de mal de parler de découvertes qui datent un peu, après tout, ceci est un site sur l'archéologie, nous sommes quelque part spécialisés dans les choses qui datent un peu. J'ai choisi un site avec des os jōmons*, parce que, c'est évident, tout le monde a envie de lire un article sur des os jōmons.

   Le site de Bugeidō (武芸洞遺跡, Teruda utaki baru, Maekawa-aza, Tamagusuku-ōaza**, ville de Nanjō et donc, préfecture d'Okinawa) est situé dans une grotte mesurant 25 m (Est-Ouest) par 30 m (Nord-Sud) et 4 m de haut au maximum. La grotte a deux accès, un à l'est et un à l'ouest et est située à proximité de plusieurs autres sites dont le plus célèbre est la fissure de Minatogawa dans laquelle on a retrouvé les restes d'hommes fossiles logiquement nommés "Hommes de Minatogawa" (ce sujet ne sera probablement jamais traîté sur ce site, compte tenu de l'âge des vestiges).
   Le site de Bugeidō a été l'objet de plusieurs campagnes de fouilles (toujours sur des secteurs très limités de quelques mètres carrés) entre 2007 et 2009.
   Il est (relativement) célèbre car il a été le premier site du Sud d'Okinawa dans lequel on a trouvé une unité stratigraphique contenant des tessons de vaisselle tsumegatamon, datée du Jōmon Ancien vers 4.000 BCE. Il comporte également les vestiges d'un foyer associé à de la vaisselle omonawazentei du Jōmon Moyen (2500-2000 BCE) et une sépulture avec coffrage en pierre associée à des tessons de vaisselle uzahama et nakabaru du Jōmon Final (500 BCE).

   Une centaine de tessons tsumegatamon ont été trouvés en relation avec plus de trois cents (300) fragments d'os d'animaux brûlés et divers éléments de mobilier lithique dont une hache avec le tranchant poli.

   Dans une autre zone de la grotte, les fouilles ont révélé la présence d'une sépulture avec coffrage en pierre. La sépulture tire partie du relief naturel de la grotte, qu'elle complète avec des blocs de calcaires afin de créer un coffrage complet de 240 x 115 cm. Elle était fermée grossièrement par des pierres de couverture plates et recouverte de terre.
   Le corps était déposé dans le coffrage en décubitus ventral***, la tête vers le Nord-Est, légèrement tournée vers la droite. Le squelette est parfaitement conservé malgré une notable dispersion des os des mains et des pieds. Il s'agit d'un homme d'une quarantaine d'années.
  Le mobilier funéraire (car il y en a) comporte un tridacnide (Tridacnidae) posé sur le corps à hauteur de la poitrine, un cellana mazatlandica percé d'un trou juste en dessous des cervicales et un autre près du pied gauche. Enfin, douze (12) perles qui constituaient probablement un bracelet ont été retrouvées autour de l'ulna et du radius gauche. Il s'agissait alors de la première découverte d'un bracelet de perles en place.
   Il semblerait que la sépulture ait été fermée une première fois, puis rouverte pour déposer des éléments du mobilier funéraire, ce qui expliquerait la dislocation des os des pieds et des mains, aux articulations particulièrement labiles
  À noter qu'en plus du squelette complet, la sépulture contenait aussi les restes épars et fragmentaires de deux autres. Il semble donc que le même coffrage ait été utilisé successivement pour plusieurs inhumations.

   Il existe d'autres exemples de sépultures dans des coffrages de pierres sur Okinawa : sur le site de Momenbaru (Toguchi, village de Yomitan), dans l'amas coquiller de Nakakawabaru (Tokeshi, village de Yomitan), sur le site de Ōkubobaru (Tokeshi, village de Yomitan), sur le site de Azamabaru (Mashiki, ville de Ginowan) ou sur le site de Kanikubaru (Ujidomari, ville de Ginowan). Il s'agit essentiellement de sites de bord de mer. La sépulture avec coffrage de pierres découverte à Bugeidō est la première à l'être en contexte troglodyte.

Source: 山崎真治 藤田祐樹 西秋良宏 2009 平成19・20年度南城武芸洞遺跡発掘調査の概要, 沖縄県立博物館美術館紀要 2: 5-18.

* la terminologie de la chronologie pour les périodes préhistoriques dans l'archipel des Ryūkyū sera probablement abordée plus tard sur ce site. Vraisemblablement à plusieurs reprises. Très certainement dans des articles rangés sous le tag "je râle".
** je me rends compte qu'il va également falloir un article sur les terminologies géographiques propres à Okinawa, qui n'aura peut-être pas droit au tag "je râle". Peut-être.
*** oui, ceci est un oxymore.



English translation )
berangere: (yajiri)
Photos et cartes seront uploadées plus tard.

   Le site de Hiraoka (平岡遺跡, Ikeda, ville de Toyama, préfecture de Toyama) est formidable. Et je ne prétends pas ça uniquement parce que j'ai participé aux fouilles.
   Hiraoka est un site du Jōmon Ancien (4000 – 3500 BCE) situé sur la partie sud de la colline de Kureha, colline qui a déjà fait l'objet de fouilles archéologiques puisque le désormais très célèbre amas coquillier de Odake (en bref : Jōmon Ancien, 71 corps, site de l'année 2010) est situé dans sa partie nord. Le site de Hiraoka a été fouillé de juin à novembre 2012 avant des travaux pour la construction d'une route départementale. Le chantier s'étendait sur 125 m du nord au sud et 18 m d'est en ouest, soit 2250 m².
   La campagne de fouilles a permis de dégager quatorze (14) habitations semi-enterrées, environ soixante-dix structures identifiées comme des tombes et une foultitude de fosses, silos et trous de poteaux, le tout correspondant aux vestiges d'un village annulaire d'environ 100 m de diamètre. Comme quoi, je n'exagérais pas l'importance du site dans mon introduction ! Il s'agit du deuxième site de la préfecture en nombre d'habitation pour le Jōmon Ancien, le premier étant Yoshimine (吉峰遺跡, ville de Tateyama) avec vingt-deux (22) habitations.

   Il s'agit donc d'un habitat annulaire avec les tombes regroupées au centre dans une aire funéraire d'environ 65 m de diamètre, entourées par l'aire domestique comprenant les habitations. Les habitats annulaires du Jōmon Ancien sont rares dans la préfecture (disons qu'avec les sites de Yoshimine et Hikaoka, on en est maintenant à deux…) mais il en existe quelques uns pour le Jōmon Moyen comme Kitadai (北代遺跡, ville de Toyama) ou Hayatsukiuwano (早月上野遺跡, ville de Uozu), ce qui permet d'espérer quelques études comparatives sur l'évolution de ce type d'habitat dans la région dans un proche futur.
  Les tombes ne contiennent malheureusement pas d'os, mais une grande quantité de mobilier céramique et lithique. De simples fosses en pleine terre ont été identifiées comme des tombes d'adultes, alors que plusieurs vaisselles en céramique enterrées (umegame) pourraient être des tombes d'enfants.
   Les habitations mesurent environ 6 m de diamètre et comportent invariablement un silo d'environ 80 cm de profondeur. La plus grande d'entre elle atteint les 30 m², avec trois (3) silos associés et un foyer clairement identifiable au centre. Les foyers et silos ont souvent livré des restes carbonisés de fruits à écales.

   Les structures fouillées sont donc déjà grandioses, mais elles sont également accompagnées d'un mobilier incroyablement abondant ! Environ trois cents (300) caisses de tessons de céramique du Jōmon Ancien, des haches et des houes en pierre, dont certaines tellement minuscules que *même moi* j'ai pensé le mot "rituel" (pas très fort) (pas longtemps) (et en regardant ailleurs), des pierres à moudre, à concasser,des armatures de flèches magnifiques (oui, j'aime les armatures de flèches : quiconque avec deux mains gauches qui s'est jamais essayé à la taille du silex comprend instinctivement la beauté intrinsèque de ces toutes petites choses), des boucles d'oreilles innombrables et dans un état de conservation pratiquement parfait, des perles tubulaires sublimes, et des centaines d'esquilles qui prouvent un travail local de l'outillage lithique.
   La céramique est un mélange de vaisselles du type Moroiso, de l'Est du Japon, et du type Kitashirakawa, de l'Ouest du Japon, ce qui fait de Hiraoka un point de rencontre de deux cultures. Les liens du site avec l'extérieur sont également suggérés par la provenance des matières premières pour l'outillage lithique : si les boucles d'oreilles sont principalement fabriquées avec des pierres de la ville voisine de Asahi, celles utilisées pour les armatures de flèches et autres armes et outils proviennent des préfectures de Nagano et Gifu (d'accord, c'est pas comme si ils avaient traversé la moitié du Japon, mais y'avait pas de Shinkansen à l'époque. Et Toyama est entouré de montagnes du plus bel effet sur les photos et les engelures).

   Nan, en toute objectivité, ce site mérite le bérangère award du site de l'année 2012.

English Translation... )
berangere: (wadai)
  On a retrouvé à Nishikawatsu (西川津遺跡, préfecture de Shimane, ville de Matsue, quartier de Nishikawatsu) un fossé du Yayoi Ancien (300 BCE) de plus de 30 mètres de long : il est possible qu'il s'agisse d'un fossé entourant un habitat à enceinte.

  La campagne de fouilles de cette année à Nishikawatsu est la dernière d'un plan de fouilles préventives de 5 ans avant la construction d'une route préfectorale. La zone fouillée s'étend sur 2.600m² (280 cette année). Le site est situé à proximité de l'ancien lit d'une rivière (parallèle au fossé en question) qui a permis la conservation de mobilier en bois, dont le plus ancien vase tsubo en bois de l'archipel, qui a déjà fait l'objet d'un article sur ce journal.

  La rivière mesure plus de 6 mètres de large, pour environ 1,5 mètre de profondeur. On y a également retrouvé quinze pièces de mobilier en bois, la plupart en cours de fabrication, dont neuf houes, un manche de hache en pierre et des outils dont on ignore la fonction.

  La fait que les pièces de mobilier en bois soient pratiquement toutes des ratés de production laisse penser que Nishikawatsu était un centre de production : les différentes pièces de mobilier fabriquées sur place étaient ensuite redistribuées vers les villages satellites alentours. Le bois était probablement stocké dans l'eau pour le rendre plus facile à travailler, et les ratés de production étaient simplement jetés dans la rivière.

  Le site a également livré des os divinatoires, un magatama en verre dont je parlais dans l'article précédent et des fragments de dotakus.


Unfinished wooden hoe found inside the river bed, Early Yayoi.

  "Ne devait-on pas parler d'un fossé ?" me direz vous. J'y viens. Ma passion pour le mobilier en bois m'a un peu fait perdre le fil.

  Cette année, une portion de fossé de 12 mètres de long, 2 mètres de large et 0,8 mètre de profondeur a été fouillée. Jusqu'ici, rien de bien exceptionnel, mais ce fragment en prolonge un qui avait été fouillé en 2009, pour former un fossé de plus de 30 mètres de long, probablement destiné à empêcher l'entrée d'ennemis ou d'animaux dans l'habitat.


30 meters long ditch protecting the settlement of Nishikawatsu.

Les sources )

 


berangere: (Default)
  On ne peut pas dire qu'il n'y ait pas d'actualités archéologiques, mais...
  Je ne sais pas, le fait d'avoir eu le droit de fouler pendant 3 heures le sol d'une supposée tombe impériale a peut-être relancé l'intérêt du public (des journalistes) pour la période kofun. Il n'y en a que pour elle :


(tous les articles précédés d'une étoile traitent de la période kofun)
(les deux articles sur le Yayoi parlent 1- de
l'expo sur les tokushu kidais de Kashihara ; 2- du classement du site de Kanzaki. La pointe de l'actualité, donc)


  Donc, en cette période creuse, voici la présentation du site de Egenoyama, que nous évoquions ici.



berangere: (toro)
  D'accord, d'accord... "l'un des plus grands"...

  Le site de Ba-ga Mori Kita Shamen (le premier mot est en katakanas, aucune idée de ce à quoi il peut correspondre : Barga ? Varga ? Rien ?) (préfecture de Kōchi, ville de Ino, Koretomo) a été découvert en 1957 et est fouillé depuis par intermittence (campagne en 1974, en 1976, en 1997 et en 1999).
  Un chantier a été ouvert en mai dernier avant la construction d'une bretelle d'autoroute.



  Il s'agit d'un 「établissement de hauteur」 situé sur la pente d'une colline qui domine la rivière Uji, daté de la fin du Yayoi Moyen, occupé de la première moitié du Ier siècle (CE) jusqu'au IIè siècle.
  Au début du Yayoi, les groupes humains s'installent généralement dans les plaines, à proximité des terres facilement mises en œuvre pour la riziculture irriguée sur laquelle est basée leur économie. Rapidement, les établissements se déplacent vers des sites de hauteur, peu favorables à l'agriculture, sur lesquels ils sont souvent fortifiés (enceintes avec fossés et palissades).
  La plupart comporte des vestiges à forte connotation militaire : foyers d'alerte, pointes de flèches... Ils semblent être une réponse aux troubles et révoltes qui sont décrites dans les chroniques chinoises des Wei au IIè siècle.
  À partir du Yayoi Moyen, ce type de site est courant dans le Kinai et sur la côte de la Mer intérieure.

  On connaît un autre établissement de hauteur parfaitement contemporain sur la montagne située juste à l'est du site : le village de Asakura (ville de Kōchi) et on peut probablement parler d'un réseau de sites, chacun installé sur une colline ou une montagne.
  Ces établissements de hauteur sont considérés comme des lieux de refuge des populations en cas de dangers, des installations à but militaire et non domestique. Des découvertes récentes remettent en cause cette théorie.



Deux sources )
 


berangere: (anthropo fun)
  Je voulais juste faire une brève sur le fait que le terrain autour de l'amas coquillier de Hazawa a été classé Site Historique Préfectoral, et ça a fini en article complet sur le site...

  L'amas coquillier de Hazawa (préfecture de Gifu, ville de Kaizu, quartier de Nanno) est un site d'habitat occupé de la fin du Jōmon Moyen jusqu'au Jōmon Final, mais ce sont les occupations du Jōmon Récent et Final qui ont fourni le plus de mobilier.
  Le site est exceptionnel car on connaît actuellement seulement deux amas coquilliers dans la préfecture de Gifu : celui-ci et celui de Niwada, situé à deux kilomètres au nord en remontant la rivière Ibi.

  Le site a été découvert en 1910 et le centre de l'amas coquillier (39 m²) a été déclaré Site Historique Préfectoral en 1957. L'ancienne municipalité de Nanno* a acheté les terrains qui se situent autour de l'amas coquillier et a mené des campagnes de fouilles en 1996 et 1997 pour confirmer l'étendue du site (environ 500 m²). L'année dernière, un espace de 3832 m² a été classé Site Historique Municipal. C'est ce terrain qui a accédé au titre de Site Historique Préfectoral cette semaine.


 


* La municipalité de Nanno a disparu en 2005 au cours d'un de ces remaniements administratifs dont le Japon raffole. Plusieurs municipalités adjacentes ont été regroupées pour former la ville de Kaizu.

berangere: (kame)
  Suite a des fouilles réalisées par le centre pour les propriétés culturelles de la préfecture de Wakayama avant l'extension de l'autoroute du Kinki vers le sud, le premier atelier de travail du bois du Yayoi Ancien (300 BCE) de la préfecture a été découvert ! \(^o^)/

  Le site de Tachino (ville de Susami) se situe à l'extrême ouest de la zone fouillée. Il correspond à l'ancien lit d'une rivière dans lequel on a retrouvé un grand nombre de troncs d'arbres.


oui, je voulais bien dire "un grand nombre"

  Les troncs mesurent de 30 à 40 centimètres de diamètre, les branches ont été élaguées et l'écorce retirée. Le tronc le plus long mesure plus de 10 mètres. Il est très probable que les troncs étaient stockés dans la rivière car l'immersion prolongée les rendait plus facile à travailler (sans aucun rapport : les gens qui reconstruisent l'Hermione font pareil) (bon sang, ils ont fait un film avec un type en costume...).

  Au même endroit dans le lit de cette ancienne rivière, on a retrouvé des vaisselles en céramique qui sont du même type que celles retrouvées sur le site de Katada (ville de Gobō), qui sont considérées comme les plus anciennes vaisselles yayois de la préfecture, ainsi que des outils lithiques yayois et un grand nombre de pièces de mobilier en bois.
  Quantité de ces pièces ne sont pas terminées, et les haches retrouvées dans le mobilier lithiques sont toutes de petite taille, de celles qui sont considérées comme utilisées pour le travail du bois. On pense donc qu'il existait le long de la rivière un grand nombre d'ateliers de travail du bois qui produisaient du mobilier à grande échelle : un type de vaisselle de forme naviculaire a été retrouvé en quantité telle qu'il ne peut s'agir d'une production destinée à un seul village. Le directeur du musée préfectoral de Sayamaike (préfecture de Ōsaka), Kuraku Yoshiyuki, pense que le mobilier était probablement exporté par bateau depuis un port à proximité. Il ajoute qu'il s'agit là d'une découverte importante pour la connaissance des origines de la sylviculture de la préfecture de Wakayama.

  Kawasaki Masahi, du centre pour les propriétés culturelles de la préfecture de Wakayama, insiste lui sur la découverte de houes en bois, qui prouvent l'existence très tôt dans la préfecture de villages avec une économie agricole basée sur la riziculture (le site date du tout début du Yayoi Ancien) ; le site est donc important pour la connaissance de l'étendue et de la diffusion de la civilisation Yayoi.
Une carte et les sources )


berangere: (Default)
Le site de Kaito (Kurodani, ville de Awaji, île de Awaji, préfecture de Hyogo) est un village d'artisans du métal daté du Yayoi Récent (milieu du Ier siècle - début du IIIè siècle, après). Sur les 23 structures d'habitation qui composent le village, 12 se sont révélées être des ateliers de travail du métal.
La plupart des objets métalliques retrouvés sur ce site mesurent quelques millimètres d'épaisseur, et il semble que les foyers retrouvés sur place ne permettent pas de produire des objets plus conséquents.

Une hache en fer retrouvée en octobre 2008 sur ce site a été récemment restaurée et étudiée par le Comité d'Éducation de la ville de Awaji et le professeur Murakami Yusuyuki, de l'Université de Ehime, spécialiste de l'archéologie des métaux.
Après restauration, cette hache mesure 17,9 centimètres de long, avec une largeur de 4,9 centimètre pour le tranchant et 1,3 centimètres pour le talon. Son épaisseur maximale est de 1,3 centimètre.
Il s'agit d'un objet qu'il aurait été difficile d'obtenir avec les installations retrouvées sur le site de Kaito.

La probabilité qu'il s'agisse d'un objet importé de la péninsule coréenne est très élevée.
Les diverses parties s'accordent à dire que cette hache pourrait provenir du sud-est de la péninsule coréenne.
Nous savions déjà que les populations japonaises importaient la matière première nécessaire au travail du métal depuis la péninsule coréenne et les royaumes chinois, mais les découvertes d'objets importés restent rares. On en connaît pour le moment une dizaine seulement.


source : http://osaka.yomiuri.co.jp/inishie/news/20100202-OYO8T00616.htm


Edit :

localisation :



La hache en question après restauration :

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