berangere: (dogu)
Photos et cartes seront uploadées plus tard.

   Le site de Agarihata (揚り畑遺跡, ville de Toon, préfecture de Ehime) a déjà connu six (6) campagnes de fouilles depuis 1996, qui ont conduit à la découverte d'une grande quantité de vaisselle en céramique, ce qui laissait supposer l'existence d'un habitat de grande ampleur. Cette existence a été vérifiée par la septième campagne qui vient de se terminer et qui s'est étendue sur une surface de 220 x 5 m, au cours de laquelle neuf (9) habitations ont été (partiellement*) fouillées.
   Agarihata est un site du Yayoi Moyen (0-300 CE) situé à la pointe orientale de la plaine de Matsuyama.
Les découvertes remarquables de cette campagne incluent (outre "neuf habitations partiellement fouillées"…) une tête animale en céramique de 2 cm de diamètre trouvée dans un silo dans la partie ouest du village. Il s'agit de la troisième représentation animale en céramique découverte dans la préfecture pour la civilisation Yayoi. Celle-ci est la plus ancienne à ce jour.
   Dans la catégorie "statuette en céramique" on note également la présence d'une figurine anthropomorphe plate de 10 cm de haut et 6 cm de large, de forme rectangulaire. Ce type de statuettes est assez fréquent le long de la côte de la mer du Setouchi, et dans la préfecture de Ehime, on en a déjà trouvé dans les villes de Matsuyama, Saijō et Imabari.
   Enfin, l'une des habitations, au centre du village, mesure 9,5 m de diamètre et a été identifié comme un atelier (la source ne précise pas pourquoi).


*oui, 220 x 5 mètres, les chances qu'une habitation de moins de 5 mètres de diamètre tombe pile au milieu de la tranchée étaient mince, hein ?

Once more in English... )


Source )
berangere: (Default)
article précédent

  Nous avions rapporté il y a quelques mois la découverte exceptionnelle des vestiges de ce qui était probablement un atelier de travail du bois à grande échelle du Yayoi Ancien (300 BCE) sur le site de Tachino (立野遺跡, préfecture de Wakayama, ville de Susami).
  Les fouilles ont eu lieu d'août 2010 à mars 2011, dans le cadre de l'extension de l'autoroute du Kinki. La zone fouillée s'étend sur 8500 m² et le site en lui même est situé dans la portion ouest de cette zone. En plus des troncs d'arbres immergés dans le lit de la rivière, de nombreuses pièces de mobilier en bois, produits finis ou en cours de fabrication, ont été sortis de terre.
  Kawasaki Masahi, responsable des fouilles, indique qu'il s'agit "sans doute possible d'un site correspondant à l'installation d'un groupe humain venu dans le but d'exploiter les abondantes ressources forestières alentours".

  Le fait qu'il s'agit d'un atelier de production de biens destinés au commerce est corroboré par de nombreux indices en plus du nombre très important de pièces retrouvées. Par exemple, de très nombreux arcs ont été sortis de terre (pour la plupart fragmentaires), mais les pointes de flèches qui devraient leur être associées étaient comparativement peu abondantes : s'il s'était agit d'un habitat dont l'économie était centrée sur la chasse, les pointes de flèches auraient été trouvées en quantité importante également. Il semble donc que les arcs n'aient pas été utilisés sur place, mais destinés à être exportés vers l'extérieur du site.



La suite, des photos et la source )
berangere: (jomon doki)
  Aucune actualité sur le Jōmon ou le Yayoi ces derniers jours, présentons un site dans notre série 「Le Jōmon, ça n'est pas que Sannai Maruyama」, sponsorisée par le mouvement de résistance contre le monopole de Sannai-Maruyama dans les médias occidentaux.


  L'amas coquillier de Nakazato (Tōkyō-to, Kita-ku, Kaminakazato) a été classé Site Historique National en 2000, parce qu'il le vaut bien.


berangere: (métal)

  Tout est une question de référentiel, on finit toujours par en trouver un pour lequel notre site est le plus ancien quelque chose.


  Nishikyōgoku, ville de Kyōto, Ukyō-ku, daté du Yayoi Récent (deuxième moitié du Ier siècle au début du IIè)

  Le site a été fouillé par l'Établissement de recherches sur les propriétés culturelles enterrées de la ville de Kyōto. Il comprend huit habitations semi-enterrées, dont la plus ancienne comporte en son centre un foyer entouré de scories (d'une grosseur de l'ordre du millimètre).






  Dans la même habitation, autour du foyer, on a retrouvé 27 petites perles en verre et 6 petites perles en cristal de roche. Il est possible que le foyer ait servi à fabriquer des aiguilles pour percer les perles.

  L'industrie du fer arrive depuis la péninsule coréenne sur l'île de Kyūshū au Yayoi Moyen et on trouve des vestiges d'atelier datant de cette époque dans la préfecture de Fukuoka. Dans le Kinki, on connaît des ateliers de métallurgie sur l'île de Awaji (Hyōgo-ken), sur le site de Ikegamisone (Ōsaka-fu) et celui de Karako
Kagi (Nara-ken). Cela correspond à l'époque où de grands villages se développent dans les plaines du Kinki et où se met en place une structure sociale qui conduira à l'établissement du mythique royaume du Yamatai (dont on n'est pas sûrs qu'il ait existé) (et même s'il a existé on ne sait pas où il était) (à ne pas confondre avec le Yamato) (qui lui, existe) (probablement).

Quoi qu'il en soit et sans inclure les divagations sur la création du Yamatai, il n'en reste pas moins que le site est intéressant pour la compréhension de la diffusion de l'industrie du métal sur l'archipel, et c'est parfaitement suffisant en ce qui me concerne. Visiblement, cela suffit également à Morioka Hideto, responsable de recherches en charge des propriétés culturelles du Comité d'Éducation de la ville de Ashiya (Hyōgo-ken), qui commente la découverte en insistant sur le fait qu'elle permet de savoir que le travail du métal était pratiqué relativement tôt dans le centre du Kinki, et que les bouleversements sociaux qui aboutiront à la société de l'époque des Kofuns, dûs en grande partie à l'adoption de cette nouvelle technologie, avaient donc déjà commencé à se produire à cette époque.



 

La source )

Ichinosaka

Sep. 4th, 2010 01:53 pm
berangere: (toro)

  Dans le cadre du mouvement de résistance contre le monopole de Sannai-Maruyama dans les médias occidentaux (c’est pas non plus qu’on en parle tous les soirs au 20 heures, mais quand même), je présente aujourd'hui le site de Ichinosaka, qui comporte des habitations de grande ampleur plus longues que celles de Sannai-Maruyama !!

  Bon, d’accord, le site n’en compte que deux alors que Sannai-Maruyama doit bien en avoir une trouzaine.

  Mais 43,5 x 4 mètres ! Qui dit mieux ?

  Personne. En tous cas, personne dont j’aie entendu parler.

 

  Le site de Ichinosaka (Yamagata-ken, Yonezawa-shi, Yarai-chō) est situé dans le bassin de Yonezawa dans le sud de la préfecture de Yamagata. Il s’agit d’un village du Jōmon Ancien situé sur une terrasse de rivière, au sud-ouest du bassin, sur une pente qui s’incline de l’ouest vers l’est. La terrasse mesure 90 mètres d’est en ouest et 80 du nord au sud. Le site a été fouillé en 1989 par le Comité d’Éducation de la ville de Yonezawa, dans le cadre d’un plan de développement résidentiel, puis il a été l’objet de fouilles extensives de 1990 à 1994 au vu de l’importance des découvertes (le plan d’urbanisation a été abandonné).

 

  On y a trouvé une habitation de grande ampleur (traduction du terme officiel de 大型住居) de 43,5 x 4 mètres, pour une surface de 180 m², dont le grand axe est orienté est-ouest. Les trous de poteaux pour la charpente sont situés proches des parois. Elle comporte 6 foyers.

  La prospection laisse penser qu’il existe une autre habitation de grande ampleur, mesurant environ 50 mètres de long. Encore plus grande ! Aha !


Impressionnant hein ? 

 

  Le site comporte 24 habitations de taille « normale », dont 8 sont très proches les unes des autres et agencées en un arc de cercle. Elles sont contemporaines et se distribuent selon un axe nord-sud, avec des espaces entre les habitations de 30 à 50 centimètres seulement. Il est possible que certains bâtiments aient partagé des murs ou aient eu un toit commun. Le groupe de bâtiments s’étend sur environ 50 mètres. L’une de ces habitations est rectangulaire, avec un grand axe de 13 mètres de long. Les autres sont carrées ou légèrement rectangulaires, avec des côtés de 4 à 5 mètres de long.

  Après que ces habitations ont été abandonnées, d’autres habitations ont été construites, et on compte en tout 5 phases d’occupation du site.

  Le site comporte également 6 tombes avec des inhumations en pleine terre, situées à l’intérieur de l’aire délimitée pas les habitations, à l’est de la terrasse, vers le cours d’eau.

 

  Les huit habitations qui forment l’arc de cercle et les deux habitations de grande ampleur sont situées au nord du terrain et donnent au village la forme d’un fer à cheval assez caractéristique des habitats jōmons.

 

  Dans l’habitation de grande ampleur qui a été fouillée, on a retrouvé un important mobilier lithique comportant essentiellement des outils en cours de fabrication et des éclats. Le mobilier lithique est composé de pointes de flèches, de lames et de pointes de harpons en schiste, ainsi que de pierres à moudre.

  Le mobilier céramique est très fragmentaire, présentant seulement 1% de vaisselles entières.


 

  Les matières premières proviennent pour la plupart du bassin de Yonezawa, des sites de Ochidai, Joshima et Nakayama. On retrouve très peu de matières premières brutes ou même dégrossies sur le site : un premier travail devait être effectué sur le site d’extraction.

  Les outils fabriqués à Ichinosaka étaient distribués dans tout le sud du Tōhoku, le Kantō et le Chūbu.

  L’habitation de grande ampleur comportait également un très grand nombre de noix carbonisées.

 

  Il semble qu’il s’agissait d’un atelier de fabrication de mobilier lithique et d’un lieu de stockage pour les ressources.

 

  Le site est important d’abord à cause de sa datation haute au Jōmon Ancien. Mais il ne s’agit pas là des plus anciennes habitations de grande ampleur sur l’archipel, ce type de bâtiments apparaissant très tôt, dès le Jōmon Initial. Il s’agit cependant d’habitations de très grande taille dans la typologie des bâtiments de grande ampleur, les plus grandes trouvées à ce jour. Le mobilier qui y est associé permet de présumer de leur fonction, et l’importance du centre de production de mobilier lithique, ainsi que la distribution des produits finis, permet d’envisager les réseaux d’échanges de l’époque.

 

  Et malgré tout cela quand on tape « ichinosaka » dans un moteur de recherche, pas un seul des sites sur la première page ne fait référence au site archéologique. En tapant « ichinosaka site » un seul lien correspond au site jōmon. Si je tape « Sannai », sans même « Maruyama », le premier lien est le site officiel. Il y a encore du travail pour diversifier la documentation en langue occidentale…

berangere: (Default)
  Gossakaito, le site archéologique avec le meilleur service de presse au monde !
J'ai l'impression qu'il ne se passe pas une semaine sans que soit publié un article à son sujet. Il va finir par surpasser le battage médiatique du mythique* site de Sannai-Maruyama !

*malgré l'utilisation de ce qualificatif, il est de notre devoir de préciser que Sannai-Maruyama existe. Pour ceux qui en douteraient, il est possible de se référer à... 100% des articles en langue occidentale sur la protohistoire japonaise, qui ne manqueront pas de vous instruire des qualités exceptionnelles de ce site.

  Brefle, Gossakaito, Yayoi Récent (milieu du Ier-IIè siècle), artisanat du métal.
Nous avions précédemment mentionné la volonté du Comité d'Éducation municipal de lancer une opération d'archéologie expérimentale et de reconstitution de grande envergure. Le site est à présent opérationnel. Plusieurs foyers sont en activité, qui permettent de faire des mesures de température, d'observer l'évolution du sol brûlé sous-jacent... de faire la cuisine, etc.

Les problématiques abordées lors des expériences de la semaine dernières étaient :
- peut-on travailler un clou chauffé avec du charbon fabriqué en éteignant un feu avec de l'eau et du sable ?
- est-ce que les traces de ce que l'on a identifié comme des foyers de cuisine sont effectivement les mêmes que celles obtenues faisant cuire du riz dans une poterie yayoi (non, mais pas une vraie, une copie !) ?
- quels sont les matériaux que l'on peut utiliser pour fabriquer des soufflets pour augmenter la température des soufflets ?

Les soufflets (que nous avions déjà évoqués) ont été fabriqués en peaux de vache. Les tuyaux de ventilation sont des tiges de lotus sacré.
 

Le bois utilisé est du chêne du Japon (Quercus acutissima) et du chêne à feuilles de châtaigniers (Quercus serrata).
Les expérimentateurs se sont servi d'un marteau et une enclume en granite (pierre disponible à proximité du site et correspondant aux découvertes archéologique).

Lors de la première expérience, le foyer de charbon a été ventilé pendant une heure avec le soufflet et est monté à 883°C. Un clou y a été inséré. Porté au rouge, il a pu être travaillé avec l'enclume et le marteau de pierre, jusqu'à devenir pointu et tranchant (ノ^^)八(^^ )ノ



Lors de la deuxième expérience, le foyer est monté à 1100°C en 20 minutes seulement !

Les foyers "de cuisine" utilisant du bois et non du charbon, chauffent entre 500 et 600°C, et permettent de faire cuire du riz dans un pot en terre, sans nécessité de ventilation cette fois.

Les traces laissées par les foyers sont conformes à celles découvertes sur le site, les foyers de métallurgie laissant de grandes marques rougeâtres avec un centre blanc, et un sol très dur. Elles diffèrent des traces laissées par les foyers de cuisine, utilisant du bois, qui sont caractérisés par une couleur noire.

L'expérience est tout à fait concluante.
Itou Hiroyuki (50 ans), responsable de la section des sciences sociales du Comité d'Éducation municipal, a déclaré que les lacunes dans nos connaissances quant à la métallurgie de l'époque pourraient probablement être comblées pour une grande part grâce à ce type d'expérimentation, dans la mesure où les traces sont très semblables à celles retrouvées lors des fouilles.
Ishino Hironobu (76 ans), conservateur du musée archéologique préfectoral, qui n'était pas convaincu au départ que l'on pourrait travailler le métal avec ce type de foyer, est ravi des résultats de l'expérience, et s'enflamme même en se demanant si Gossakaito n'était pas le centre de production de tout le mobilier métallique de l'est du Setouchi.

Brefle, l'archéologie expérimentale a fait de nombreux adeptes. Dès lors qu'elle va dans le sens de nos théories, tout le monde adore l'archéologie expérimentale :*:・( ̄∀ ̄)・:*: C'est quand les résultats ne sont pas conformes aux prévisions que les dents grincent...

Les sources... )

 

 

berangere: (yoshinogari)
Le 24 juin, la moitié de l'Europe allume de grands feux et saute par dessus, et le Japon s'amuse à modifier les noms de sites archéologiques.
Chacun ses petites traditions rigolotes.
Donc, le 24 juin (2010) le site de Kaito (dont nous avons déjà parlé ici et )est devenu le site de Gossakaito. Pourquoi pas après tout, ils s'amusaient déjà bien à changer les noms et les limites administratives des villes il y a quelques années.

Gossakaito (Hyôgo-ken, Awaji-shi), donc, ce sont 23 bâtiments semi-enterrés dont 12 identifiés comme des ateliers d'artisanat du métal, le site de production métallurgique le plus étendu retrouvé à ce jour pour le Yayoi Récent (milieu du Ier siècle - début du IIIè). Malgré son importance, il n'a pas encore obtenu le titre de "site historique d'un intérêt national" (probablement en raison d'une lenteur administrative) et a donc décidé de se lancer dans des opérations de grande envergure afin de le conquérir (le titre).

Plutôt que la construction d'un musée associé au site (pourtant très à la mode, même pour des sites de moindre ampleur), le Comité d'Éducation de la ville de Awaji a décidé de se lancer dans l'archéologie expérimentale.
Une réplique du plus grand des bâtiments de Gossakaito va donc être bâtie, et elle abritera un véritable atelier de métallurgie Yayoi.



Plutôt charmant. En tant qu'adepte de la reconstitution historique, j'y passerais bien un week-end...

Depuis quelques temps déjà des expérimentations sur les techniques de métallurgie sont menées sur le site sur lequel l'atelier va être bâti. Au Yayoi Récent, on trouve les premières traces concrètes d'un travail domestique de minerai de fer (le minerai lui-même étant importé de la péninsule coréenne et de la Chine). Les feux utilisés sont des foyers ouverts, alimentés suffisamment en combustible pour produire des braises. Les braises sont étalées sur le sol et on y enfouit le bloc de fer. La température est ensuite augmentée à l'aide de soufflets.

Les expérimentations menées sur le site de Gossakaito ont prouvé que cette méthode permettait de produire des lames en fer.
Les soufflets ont été réalisés à partir de peaux et de roseaux.



Cette méthode produit les mêmes traces sur le sol que celles observées dans les ateliers du site archéologique.

Pour le moment, le site est réservé aux spécialistes de l'archéologie expérimentale, mais à partir du mois de novembre il sera ouvert au public et accueillera également des groupes scolaires.
Probablement le premier atelier de métallurgie Yayoi équipé d'une alarme à incendie et d'un extincteur...


une source (qui ne restera peut-être pas disponible indéfiniment)
berangere: (yoshinogari)
Les travaux de rénovation et d'extension de l'autoroute 313, dans la préfecture de Tottori, ont conduit à la découverte d'un atelier de fabrication de perles, daté du Yayoi Moyen par la céramique, sur le site de Higashi Mae, dans la ville de Kurayoshi.
Il s'agit de la première découverte d'un atelier de ce type dans cette ville. Les ateliers de fabrication de perles sont très peu nombreux dans la préfecture de Tottori. Il en existe un dans la ville de Tottori (site de Aoya Kamijichi), à une vingtaine de kilomètres, et il est très probable que les deux sites aient entretenu des relations.

La fouille a permis de mettre au jour trois habitations semi-enterrées, de nombreuses perles tubulaires, dont un grand nombre était inachevé ou présentait des défauts de conception, ainsi que des outils pour la production de ces perles : aiguilles en pierre et polissoirs.

Deux des bâtiments mesurent 8 mètres de diamètre, le troisième 7 mètres. Ils ont fait l'objet de nombreuses reconstructions qui ont mené à une stratigraphie complexe. Les perles et les déchets de fabrication se retrouvent indifféremment à l'intérieur et à l'extérieur des bâtiments.

Le site a livré neuf aiguilles en sanukite (une variété d'andésite) qui servaient de foret. Il s'agit de la première découverte de ce type d'outil dans la préfecture. Elles mesurent 1,3 à 1,9 mm de diamètre et 7 à 22,8 mm de long.

Le jaspe utilisé pour la fabrication des perles provient probablement de la région du Hokuriku, plus au Nord le long de la côte de la Mer du Japon.
Les perles étaient d'abord ébauchées à la scie en pierre. le jaspe était taillé dans une forme polygonale. Elles étaient ensuite trouées avant d'être polies pour obtenir la forme tubulaire du produit fini.
Les perles terminées mesurent environ 5 mm de long, et les plus fines ont un diamètres de 2,1 mm, traduisant un haut degré de technicité dans la production.
Les fouilles de sauvetage n'ont permis de fouiller qu'une partie du site, mais si l'on se réfère à d'autres sites où des ateliers de production de qualité entrainaient des regroupements de population importants, il est probable que le village ait été très étendu.



sources : http://headlines.yahoo.co.jp/hl?a=20100210-00000270-mailo-l31
http://blog.goo.ne.jp/thetaoh/e/ccab392b1537d9031d053e9e1527697a



Petite mise à jour :



Source : http://osaka.yomiuri.co.jp/inishie/news/20100225-OYO8T00407.htm
berangere: (Default)
Le site de Kaito (Kurodani, ville de Awaji, île de Awaji, préfecture de Hyogo) est un village d'artisans du métal daté du Yayoi Récent (milieu du Ier siècle - début du IIIè siècle, après). Sur les 23 structures d'habitation qui composent le village, 12 se sont révélées être des ateliers de travail du métal.
La plupart des objets métalliques retrouvés sur ce site mesurent quelques millimètres d'épaisseur, et il semble que les foyers retrouvés sur place ne permettent pas de produire des objets plus conséquents.

Une hache en fer retrouvée en octobre 2008 sur ce site a été récemment restaurée et étudiée par le Comité d'Éducation de la ville de Awaji et le professeur Murakami Yusuyuki, de l'Université de Ehime, spécialiste de l'archéologie des métaux.
Après restauration, cette hache mesure 17,9 centimètres de long, avec une largeur de 4,9 centimètre pour le tranchant et 1,3 centimètres pour le talon. Son épaisseur maximale est de 1,3 centimètre.
Il s'agit d'un objet qu'il aurait été difficile d'obtenir avec les installations retrouvées sur le site de Kaito.

La probabilité qu'il s'agisse d'un objet importé de la péninsule coréenne est très élevée.
Les diverses parties s'accordent à dire que cette hache pourrait provenir du sud-est de la péninsule coréenne.
Nous savions déjà que les populations japonaises importaient la matière première nécessaire au travail du métal depuis la péninsule coréenne et les royaumes chinois, mais les découvertes d'objets importés restent rares. On en connaît pour le moment une dizaine seulement.


source : http://osaka.yomiuri.co.jp/inishie/news/20100202-OYO8T00616.htm


Edit :

localisation :



La hache en question après restauration :

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